Briques et robotique, la FIRST LEGO League à l'EPFL

(c) Alain Herzog

(c) Alain Herzog

Onze équipes se sont affrontées samedi au Rolex Learning Center à coups de robots LEGO

Ni bleus, ni bosses, ni sang à l’issue du combat, seule la joie de participer a contaminé la centaine de concurrents âgés de 10 à 16 ans et leurs nombreux supporters. Les robots ont tenté d’accomplir leurs missions, autour du thème Body Forward, dans une ambiance parfois survoltée.

La FIRST LEGO League est née il y a 11 ans et se déroule aujourd’hui dans 56 pays. Elle réunit autour d’une même passion de la robotique près de 200 000 jeunes. Cette première édition régionale a été organisée par le bureau de l’égalité des chances de l’EPFL : « Nous avons créé il y a un an, le Centre Roberta avec un slogan: Les robots c’est l’affaire des filles ! Il me paraissait donc logique qu’elles participent à cette aventure. » explique Farnaz Moser, directrice du bureau. Et c’est ainsi que s’est constituée Tek No Feel, l’équipe la plus féminine du concours.

Tess, Linda, Amélie, Sébastien et Lucien se sont rencontrés tous les samedis de 13h à 19h depuis le mois de septembre. « Comme on est des débutants, c’est la première fois qu’on participe, on a construit le robot de base et on a essayé d’y apporter quelques améliorations. » Lucien 12 ans, s’est plongé avec une certaine appréhension dans la boite de briques LEGO intelligentes. Pour construire un robot autonome, toutes les équipes disposent des mêmes kits et du même logiciel de programmation.

« Les robots sont des ingrats, à la maison ils fonctionnent parfaitement et pendant la compétition il n’en font qu’à leur tête. » Adrienne Tamas Perera, maman d’une participante et coach de l’équipe, n’en est pas moins fière de ses troupes qui ont su garder leur calme malgré une tension extrême pendant les matchs.

Chaque année une thématique différente est proposée. Cette fois, le domaine de l’ingénierie biomédicale était à l’honneur. Au programme : Réparation d’une fracture, installation d’un pace maker, reconnaissance de cellules malades et bien d’autres missions demandées aux robots. Il s’agit pour les équipes d’engranger le maximum de points tout au long de la journée et tenter en trois manches d’accomplir le plus de missions possibles. Les trois premières équipes sont qualifiées pour la finale nationale.

A la fin de cette journée intense Tek No Feel termine 7 ème ex-aequo. Un peu déçus peut-être mais heureux d’avoir gardé, tout au long de ces mois de travail, un véritable esprit d’équipe. Ils participeront à la deuxième édition, c’est sûr. En attendant, c’est pizza pour tout le monde!


Auteur: Sandy Evangelista

Source: EPFL